Le samedi 27 avril, Le Théâtre de Jouy accueille la première création de Gloriah Bonheur : Kuma ° Elektro ° Djèz. Pour ce spectacle, elle est allée chercher le point de départ de sa propre histoire et de ses origines ancestrales. Née en Martinique, Gloriah est partie sur le chemin d’une quête identitaire qui l’a menée à Haïti puis en Afrique de l’Ouest. Kuma ° Elektro ° Djèz questionne le fondement de son identité en célébrant son histoire et son ancestralité à l’image de son nom d’ailleurs qui fait le pont entre l’Afrique et la Caraïbe.
Car Kuma Elektro Djèz réunit des mots de langues différentes. Le bambara d’un côté avec Kuma qui signifie « la parole » en bambara, une des langues nationales du Mali et « elektro djèz » en créole martiniquais qui se traduit par elektro Jazz mais aussi pris à part Djèz signifie quant à lui, l’élégance.
Une histoire qui parle de racines et de quête de soi au travers du chant, de la musique, de la danse et dessin. Pour finir, on vous dira que le hasard fait bien les choses car le 27 avril marque la date de la première représentation de ce spectacle mais aussi du décret de l’abolition de l’esclavage en 1848.
🎙️ Intervenante :
– Gloriah Bonheur, autrice, compositrice, interprète et réalisatrice (Cie Mémoire d’eau)
⏯️ Le Podcast de l’interview de Gloria Bonheur pour son spectacle Kuma ° Elektro ° Djèz